**Lecture interdite aux moins de 18 ans. Ce chapitre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.**
Laura.
Une fois rentré chez moi, je pus enfin m’asseoir sur mon satané fauteuil et surtout enfin profiter de la soirée.
Je ne pouvais pas imaginer à quel point ce serait pénible de trainer avec un puceau.
Il n’ose pas entreprendre la moindre initiative, à croire que ça va le tuer de l’ouvrir ou d’agir. Quel ringard.
Mais en même temps, sa candeur excite ma noirceur. Peut-être que ça peut être marrant, de m’amuser avec lui. Après tout, qui va m’en empêcher ? Personne. Sa famille le traite comme une merde, alors je vais le traiter comme une merde. Si j’active la psychanalyse en lui, on va bien s’amuser.
Comme d’habitude, il n’y a rien à cette foutue TV. Toujours les mêmes conneries, bla-bla.
Comme je m’ennuie sacrément, je décidai d’appeler mon meilleur ami, histoire de se changer les idées. Et quand je dis “meilleur ami”, vous savez je sous-entends quoi.
- Salut, Ben, comment ça va ? Je t’appelle parce que j’ai passé une soirée à vomir et j’ai besoin de stimulation... Oh, bien sûr... Tu crois que je te sonne pour une autre raison ? Bien, dépêche-toi.
En attendant, je pris l’initiative d’allumer deux-trois bougies, juste pour que je puisse humer l’encens quand il va me culbuter. Arg, son engin... son bel engin qui me fait perdre la tête.
Dix minutes plus tard.
J'entendis toquer à la porte au moment où j’eus fini les préparatifs.
Il a un double de mes clés mais il préfère toquer avant de rentrer, et je me suis toujours demandé pourquoi. Sûrement pour ne pas me faire peur ou pour être galant, qui sait.
Ce que je sais, c’est que, quand il rentre, ça va être chaud, très chaud.
Ben se débarbouilla, enleva sa veste avec délicatesse tout en regardant dans ma direction ; retira son chapeau qu’il portait tout le temps avec lui, même si on est dans les températures négatives ; se gratta la barbe et s’étira pour finalement se tourner complétement vers moi.
Quand il avança, ses yeux gris clair et ses cheveux ébouriffés mais soigneusement coiffés en même temps fient battre mon cœur. Non pas parce que je l’aimais, mais parce qu’il était tellement charmant que mon corps cria le sien.
C'est le genre de mec où, si tu n’as pas une fidélité dans tes gènes, tu succombes. T'as beau résister, s’il décide de te séduire, tu ne peux rien y faire.
Et devinez qui a la chance d’avoir un mec comme ça dans ma vie ? MOI. J'en suis flattée, mais mon âme peut charmer la sienne en un claquement de doigts. Personne ne me résiste, voilà pourquoi il vient directement quand je lui sonne. Bon garçon.
Une âme, haha. Si ça existe, elle est plus noire que les abysses de l’océan.
Il arriva vers moi et me propulsa contre le mur. Je sentis sa force à travers ma gorge, elle me dominait.
J'attrapai ses lèvres avec les miennes ; je chopai ses cheveux et les projetai vers moi.
Il me regarda, ses yeux brûlants de désir et mêlé de défi. Ses doigts remontèrent lentement le long de mon cou, traçant une ligne de feu qui enflamma chaque centimètre de ma peau. Mon souffle se fit plus court, plus pressant. Le monde extérieur s’effaçait, il ne restait que cette électricité brute entre nous.
Je le tirai encore plus près, sentant ses muscles se tendre sous mes doigts, comme une bête prête à se déchaîner. Son parfum mêlait le cuir et le danger.
Ses mains explorèrent mes courbes avec une autorité qui m’ébranlait. Elles descendirent lentement, embrassant mes hanches fermement avant de me soulever, comme si je ne pesais rien. Je m'accrochai à lui, mes jambes s’enroulant autour de sa taille tandis que mon dos restait plaqué contre le mur froid.
Fuck, je perds la tête. J'ai trop chaud. Il nettoie de façon olympienne mon entre-jambe.
Il murmurait des mots à peine audibles, sa voix rauque se perdant dans mes cheveux. Ses lèvres descendirent le long de mon cou, déposant des baisers ardents jusqu’à l’endroit où mon cœur battait la chamade.
Je sentis sa respiration s’accélérer, sa retenue s’effriter sous l’intensité du moment. Il lâcha un grognement guttural alors que mes ongles s’enfonçaient doucement dans sa peau, traçant des lignes invisibles de passion pure. Nos corps cherchaient à se consumer, à se fondre dans cette étreinte torride où le contrôle et la soumission dansaient dans un équilibre précaire.
Je fus propulsée sur le fauteuil, me sentant comme un objet avec qui on pouvait faire tout ce qu’on voulait. Nos yeux se croisèrent. Je vis sa pupille complètement dilatée, et je vis la mienne à travers l’opaque espace de sa rétine.
Son index effleura ma chatte, ce qui provoqua un gémissement de ma part. Il l’entendit, et il l’utilisa, en plus de son majeur, pour me pénétrer avec, tout en me tirant les cheveux et en m’embrassant abruptement.
- Je vais te baiser comme une chienne ; je vais te faire jouir ; je vais te faire crier mon prénom pendant que je te mets des coups de reins, me dit-il sensuellement dans mon oreille.
Il me retourna, avec une claque sur mes fesses en prime, et je pris un coussin pour canaliser la bave qui s’accumulait à travers ma bouche grâce à ses gestes.
Encore un peu, s’il te plait. Fais-moi aller plus loin, je t’en supplie.
Son engin claquait contre mon postérieur. Je lui dis de se dépêcher, au lieu de jouer comme un puceau.
Sa main se posa sur me tête et il l’enfonça dans le coussin en me rappelant que je devais l’ouvrir seulement pour jouir, que si je continuais à ne pas l’écouter, il arrêterait tout directement.
Je m’en fiche qu’il soit manipulateur, car il me donne du plaisir. Je suis une reine avec les mecs qui n’ont jamais baisé de femme. Les vrais hommes, ils me sont supérieurs.
Quand il vit que j’étais tout à lui, il rentra sa bite en moi.
Sa violence me percutait dans tous les sens du terme. Ses mains me tiraient vers l’arrière, pendant qu’il avançait à une vitesse fulgurante. Mes cheveux devenaient humides ; mon corps transpirait ; tous mes sens se perdaient sous le plaisir du moment présent.
Il commença à aller de plus en plus vite, de plus en plus en profondeur. Loin de m’en déplaire, mais la sensation me fit totalement vaciller sous la dopamine et l’endorphine. Mon corps était devenu ces deux hormones, sous la testostérone compulsive de Ben.
Ses doigts me griffèrent le dos, me laissant d’imposantes marques pour marquer son territoire. Je déposai ma main sur ma fesse gauche et l’écarquillai en même temps.
La notion du temps n’existait plus dans mon esprit. Tout s’évaporait à chaque mouvement.
- Supplie-moi de continuer ou je te laisse en plan, me dit Ben avec détachement.
- Je t’en supplie, continue de me baiser comme tu le fais. J'en ai besoin. Ça me fait trop du bien.
Un sourire esquissa son beau visage, me faisant comprendre que j’avais touché son ego de plein fouet.
Après lui avoir sorti ces mots, il me mit en position missionnaire. Je positionnai mes mains à l’arrière de ma tête, et il me mit deux gifles sur mon côté droit.
Un cracha arriva sur mon clitoris, avec un mouvement gesticulaire de son index sur celui-ci pour essuyer sa salive. Son pénis devint plus dur, plus imposant, tout ça parce que ça l’excitait d’avoir un pouvoir hypnotique sur moi.
Mon regard croisa le sien, mais je ne voyais rien. La malicieuse expression de ses yeux étaient des lasers pour les miens. Ils brulaient ma rétine de sa vision POV : je me voyais à sa place, me faisant pénétrer comme un jouet qui ne pouvait pas bouger.
Ben se pencha sur mon torse nue et se mit à m’embrasser langoureusement. Ses pecs frottaient mes seins ; son poids écrasait ma cage thoracique, mais tout ça n’était qu’inanité tant la joie faisait vibrer mes cellules.
Il déposa sa main gauche à côté de ma tête, mit son autre main sur mon sein gauche et tira intensément mon téton. Sa bouche le suça, et il me dit que maintenant, j’allais devoir faire de même.
En un quart de secondes, son gland frottait mes lèvres. Je humai l’odeur de son sperme, plaçai mes mains sur toute la profondeur et j’ouvris la bouche pour le gober.
- Oh oui, putain. Comme ça, t’arrête pas. Suce ma bite comme la bonne salope que t’es.
Tout ce qu’il disait, il le prononçait les paupières closes. C'est à ce moment que je compris qu’il prenait réellement du plaisir. Son corps convulsait à chaque toucher avec mes lèvres.
Au même moment, l’autre guignol m’envoya un message. Je ressentais son affection à travers l’écran, et je ressentais son affection dans ma bouche. Je m’en contrefiche de ce type, mais il pourrait être un bon passe-temps.
Ben attrapa mon téléphone et me demanda qui était celui qui m’avait notifié. Il saisit ma tête et enfonça complètement son engin dans ma cavité buccale, me faisant comprendre que je devais répondre de cette façon.
- T'es une petite comique, toi. Tu m’appelles pour que je te baise mais tu parles à un autre gars.
Il prit mon menton avec ses doigts et le souleva vers le haut. Je vis ses yeux malicieux qui me disaient que j’allais passer un sale quart d’heure.
La suite appartient à notre secret.
Une dizaine de minutes plus tard.
Notre moment fut, une nouvelle fois, inoubliable. Une fois l’acte terminé, Ben s’en alla directement. Aucun regard. Seulement une phrase : “profite bien, avec ton nouveau mec”.
Je n’ai pas voulu lui dire comment je considérais mon “nouveau mec”, j’ai préféré lui faire croire que c’était le cas pour le piquer. C'est plutôt moi qui me fais piquer en agissant de la sorte, mais bon. En tant que femme, je dois me montrer infranchissable.
Super, je n’ai plus rien à faire avant d’aller dormir, maintenant. Peut-être que je devrais lui répondre, il doit sûrement être encore réveillé.
- Comment tu vas ? J'ai pensé à toi, et surtout à notre moment, durant toute la soirée. Je t’avoue que je n’ai pas osé te répondre directement, par peur que tu penses que j’attendais ton message, lui envoyai-je.
Je pue l’hypocrisie, mais rien à faire. Je le suis peut-être mais mon comportement fonctionne.
J'esquissai un rictus moqueur quand je le vis répondre une à peine une minute. Je n’ai pratiquement rien fait et il est déjà sous le charme. C'est ce qui s’appelle avoir l’aura d’une reine et d’une princesse combinée.
Nous discutâmes de tout et de rien, pendant que je soufflai pour réfléchir à quoi dire à chaque fois.
C'est bon, j’arrête. Ça me soûle trop. Je vais faire mine de m’être endormie. Ouais, excellente idée.