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Chapter 6 - Chapitre 06: Sentiments usurpés

Christ?:" qui suis-je ? Pourquoi devrai-je voler le nom d'un autre, ses émotions et ses passions ? Comment pourrai-je me définir par quelque chose qui ne m'appartient même pas ?" Il en tremblait presque de frustration, il serra la mâchoire marquant une pause étant à ça de se tirer les cheveux.

Christ?:" Je ne suis capable de rien par moi-même... c'est uniquement dû au hasard que je respire encore.. si je pouvais avoir le scrupule d'être "christ", il a l'air d'être parfait et d'avoir une vie accomplit tout comme.. attend, mais qu'est-ce que je sais de lui au juste ?" Sait-il tut, son expression pensive et perplexe se dérivant vers le vide abyssal et l'horizon incertain qui s'ouvre devant lui.

Plus le silence était vaste et plus il en était atteint disons d'un doute. Un doute insistant,dérangeant, mordant alors qu'il passait son temps à continuer d'errer, d'inspecter et d'investiguer sans relâche comme un fou dans l'objectif d'obtenir ou de noter chaque indices ou gestes concernant sa personne. Car une partie de lui se persuade que le silence pouvait permettre d'apercevoir les émotions non-exprimées que même les mots ne sauraient retranscrire et toutes ces questions, étant seul, pouvaient être terrifiantes parce qu'elles ouvrirent un précipice sous ses pieds, un vide existentiel que l'on pourrait conformément dissimuler dans l'illusion d'une vie parfaitement combler ou des interactions superficielles mais une fois face à soi-même sans aucun divertissement ni distraction cette angoisse sourde remonte à la surface.

Christ?:" quelque chose cloche. Quelque chose manque." A-t-il dit, n'étant pas totalement en phase avec ce qu'il experimente,pour lui tout pourrait être mieux que ce face à face glacial avec lui-même. Tout ça jusqu'à l'apparition,ou plutôt, la renaissance d'une nouvelle personne comme si elles s'affranchissait de son inconscient. Elle se nommait abysse, et semblait figurer comme étant la manifestation de ses émotions, une figure symbolique de tous ceux qu'il essaye d'accepter, de contrôler et d'échapper pourtant la réponse du concerné à cette soudaine agitation ne fut qu'une non-reaction totale il refusait d'accepter en premier lieu sa présence et ce qu'elle incarnait quelque chose comme un vieux ressentiment le lui demandait. Alors que cette dernière surgit lentement de l'ombre de l'amnésique qui resta immobile et silencieux ses yeux marrons perçants fixés sur la silhouette qui émerge devant lui, sa peau pâle et ses cheveux d'un noir profond ne fond qu'accroître son malaise abysse prenait peu à peu forme ses traits éthérés laissant deviner l'immense complexité qui l'habite. Les capacités émotionnelles désormais limitées du jeune homme laissent à peine transparaître une lueur d'appréhension or ses sens aiguisés restèrent en alerte tandis qu'il analyse la situation,prenant une profonde inspiration, il s'approcha d'un pas léger mais déterminé la tension dans l'air est palpable lorsque le "nouveau né" se tourne vers lui son regard obsédant rivé sur le sien.

Abysse:"...bonjour. Dis-moi, créateur usurpateur, qu'est-ce qui te rend si spécial ?" Le jeune homme répondit d'une voix ferme.

Christ?:" absolument rien. Et toi, hormis de n'être que la représentation cachée de ses trucs déviants appeller "émotions" qui sont apparemment au fond de moi pour leur faire justice ou je ne sais quoi, qu'est-ce qui te rend spécial ?" L'expression de abysse s'assombrit davantage à la réponse sèche de son interlocuteur ses yeux pétillant d'irritation.

Abysse:" comme c'est... amusant. Tu te moque de moi ?!"

Christ?:" ai-je l'air de plaisanter ? Je souligne juste l'évidence." Il marque une pause à nouveau, restant très calme.

Christ?:" ton existence est un gâchis de potentiel."

L'expression de abysse se noircit jusqu'à une teinte obscure ses yeux flamboyant de fureur et de colère avant qu'elle se jette sur lui d'un geste de main cependant ce dernier évite l'assaut sans broncher.

Christ?:" il vaut mieux pour nous deux que tu retourne dans mon ombre. Je ne veux pas m'attarder sur cela avec toi." Aussitôt la suggestion reçu elle se stoppa dans son élan son corps se dissipant doucement dans un brouillard d'ombres tourbillonnantes. Sa voix resonna à travers la brume inquiétante.

Abysse:" très bien, créateur usurpateur, pour l'instant je vais retourner d'où je viens... mais ce n'est pas fini." Sa forme éthérée commença à se solidifier ses traits s'affinant en un visage d'une beauté à couper le souffle seulement marqué par la haine vicieuse dans son regard.

Abysse:" tu m'as peut-être apaissée cette fois mais jusqu'à la prochaine fois, faux créateur... puisses-tu t'accrocher aux ombres qui t'ont engendré." Avec un tourbillon de ses longs cheveux noirs corbeau, dans un dernier regard méprisant elle disparaît dans l'obscurité retournant dans l'ombre du jeune homme le laissant à nouveau seul et contemplatif.

Le monde des paysages de rêve tourbillonnait tout autour du jeune amnésique dans un kaléidoscope de couleurs et de sons la trame de la réalité se mouvant et fluctuant comme du vif-argent son expression restant la même, comme une ancre constante au milieu de ce paysage en perpteuel changement, en preuve l'endroit de destination n'avait à présent plus rien à voir avec les précédents étant dorénavant la vision effroyable d'une ville au bord de la disparition. En s'y aventurant profondément dans la ville le silence était presque tangible la zone métropolitaine autrefois dynamique, sûrement, paraissait maintenant sans vie abandonné et en ruine la nature repris lentement sa marque sur les espaces auparavant occupés. Des vignes tordues grimpèrent sur les murs brisés et des mauvaises herbes poussèrent à travers les trottoirs fissurés l'éclat métallique des véhicules abandonnés ajoute une ambiance effarouchante à ce paysage désolé le jeune homme passa devant ce qui semble être un ancien parc, l'air de jeux à partir de maintenant envahie par l'herbe et des fleurs sauvages, une balançoire rouillée grince dans la douce brise ses couleurs vives étaient fanées et écaillées. Au loin, il était possible d'observer un spectacle...particulier. une étrange formation d'oiseaux perchés sur des lignes électriques, un amas anormal de plumes et de becs, ils regardaient le visiteur avec une cohésion troublante comme s'ils attendaient un signal invisible...

Christ?:" hmm pas mal l'originalité... c'est fou comme le style post-apocalyptique renforce l'idée du film d'horreur." Soudain le vent se lève emportant avec lui une série de sons lointains: murmures, craquements et légers frottements métalliques.

Christ?:"...." Le bruit s'amplifie les murmures et les craquements s'intensifièrent en une symphonie mystérieuse impossible de les localiser avec précision mais les sons semblaient provenir de toutes les directions projetant une aura de tension sur le paysage urbain une violente rafale de vent fait danser un sac plastique dans la rue ce mouvement imprévisible glaça le sang du visiteur amnésique, il pivota, ses yeux rivés sur lui-même essayant de discerner la source de ce phénomène inexpliquée. Les murmures semblaient monter crescendo à chaque rotation rendant la concentration impossible puis les murmures s'éteignèrent laissant derrière eux un silence oppressant les craquements métalliques s'arrêtaient également il restait planté là un instant le cœur battant ma chamade tandis que les oiseaux lointains s'envolèrent à l'unisson leurs battements d'ailles formant une mélodie glaciale.

Prudemment, le jeune homme, s'approcha de l'entrée d'un immeuble le cœur battant d'impatience et de curiosité les portes grincèrent lorsqu'il les poussait le bruit résonnant dans le hall déserté il entra, ses yeux s'habituant assez à la faible lumière flirtant à travers les fenêtres sales l'air intérieur est vicié et moisi emportant une légère odeur de pourriture il commença à monter les escaliers, chaque marche, chaque pas étant délicat et mesuré. La structure du bâtiment est étonnamment intacte mais l'atmosphère générale est celle de la négligence et de l'abandon en atteignant l'étage supérieur une silhouette sombre semblait avoir disparu, le visiteur amnésique marqua une halte tendant l'oreille au moindre signe de mouvement le silence était absolu, rompu uniquement par me bourdonnement reculés des machines, ce dernier poursuivit son chemin les sens en alerte à l'affût du moindre bruit ou signe de vie il scrute l'appartement sombre la pièce enveloppée d'une obscurité impénétrable l'air semblait se déplacer autour de lui un froid inquiétant le submergeant tandis qu'il sapproche de la porte puis un léger bruit sourd lui parvient un battement doux et rythmé presque comme le cœur, Il se figea le souffle coupé.

Brusquement, abysse, se matérialise pleinement se tenant derrière le visiteur dans toute sa gloire radieuse et raffinée elle fit un pas vers lui ses mouvements fluides et prédateurs pendant qu'elle lui caresse le dos dans le but de le rassurer.

Abysse:" quelle douce inquiétude... qu'est-ce qui te met dans tous tes états, hein ?" Elle se rapprocha doucement posant une main pâle sur son front sentant la chaleur de sa peau.

Abysse:" je suppose que même toi, tu as tes limites parfois... si tu es bel et bien incapable de faire quoique comme tu le pense alors laisse moi t'aider."

Sa voix portait une pointe de sarcasme mais sous entendait une inquiétude réticente. Ensuite ce dernier se raissaisit rapidement avant d'avancer tout seul à nouveau.

Christ?:" pas besoin... dégage, tu vas me gêner." A-t-il affirmer sans prendre la peine de ce retourner.

Abysse:" tu déconne, n'est-ce pas ?" La voix dégouline d'un amusement factice. En le voyant marcher puis prendre cette expression fermée elle leva les yeux au ciel feignant l'exaspération.

Abysse:" Ah, tu es redevenu stoïque.. ça doit être épuisant de maintenir cette façade glaciale en permanence." Sur ces mots, la silhouette de abysse sembla s'estomper légèrement comme si elle retirait son essence de la présence du jeune homme pourtant elle resta à proximité le regard toujours fixé sur lui avec un air de détachement prudent. Avec une grande inspiration il s'arme de courage et pénétre dans l'obscurité de l'appartement oublier tandis que ses yeux essayant de s'adapter à l'ombre il parvient à distinguer une faible lumière vacillante qui émane de l'intérieur, prudemment, le visiteur amnésique franchit le seuil ses pieds s'enfoncèrent dans l'épaisse couche de poussière qui recouvre le sol. Une silhouette sombre surgit doucement de l'obscurité se fondant en une silhouette humanoïde, difficile de discerner des traits distinctifs comme si elle était composée d'une noirceur encre résistant à la lumière la silhouette se tenait immobile vous fixant d'un regard fixe d'un noir obsidienne.

Christ?:" comme on se retrouve. J'ai toujours voulu savoir qui était votre propriétaire dont vous n'êtes que les jouets." Sa voix ferme ne trahissant aucune peur face à cette seconde entité aussi troublante soit-elle.

Christ?:" ou peut-être, es-tu simplement sorti des ténèbres de mon esprit ?" La créature répond par un bourdonnement bas ses vrilles bioluminescentes tendues comme des doigts avides le visiteur amnésique resta sur sa position, sa posture rigide et inflexible alors qu'il se prépare à se défendre contre cette menace.

Christ:" ça répond à la question, j'imagine." Soudain un rire inquiétant et familier résonnait dans l'air,provenant de partout, la silhouette de l'ombre commença à se contorsionner et à se tortiller tel une présence antérieure s'y étant infiltré au plus profond de son être les yeux du jeune homme s'écarquillèrent légèrement une lueur d'appréhension traversant sol visage habituellement impassible. De l'ombre, une voix basse et rauque s'élève, imprégnée de la même envie sanglante qui rappelle fortement...

White:" Ah, je vois que tu ne m'as pas écouter... quelle déception... que ce soit toi ou le christ que je connais, vous êtes tous les deux affreusement têtus." Malgré sa réplique mordante, la femme énigmatique, l'observa attentivement. Ses yeux flamboyant d'une lumière impie, preuve de sa loyauté inébranlable.

White:" bon, changeons de plans alors. Veux-tu danser à nouveau avec moi dans les flammes de la rébellion ?"

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